Jeudi 26 septembre 2019-Nous avons vu les raptors tels que vous les connaissez par « Jurassic Park », mais ce ne sont pas les vélociraptors…
Nous voici à notre cinquième jour d’aventure sur Isla Sorna, le premier parc à dinosaures de l’histoire. Les découvertes de ce jour étaient clairement au dessus de nos espérances, pour preuve : une rencontre avec les désormais mythiques raptors ! Ce matin, le groupe de journalistes et scientifiques dont nous faisons partie, embarque dans un des véhicules prévus pour emmener les visiteurs à la rencontre de ces animaux qui n’avaient pas foulé le sol terrestre depuis près de 65 millions d’années. Aujourd'hui, la première chose qui nous frappe est la beauté du lieu : le paysage est vallonné, et surtout très boisé. La forêt est formée essentiellement de la végétation reconstituée du jurassique : conifères et fougères y sont prédominants. Elle est luxuriante, omniprésente, mais espacée, laissant un chemin bien plus large qu’il ne le faut à notre véhicule, mais aussi aux gigantesques brachiosaures. Ceux-ci sont la première surprise de la journée, et produisent un immense effet dans le véhicule de visite : Ce sont les plus grands animaux que la terre ait connu! Les estimations des spécialistes à leur sujet concernant leur taille sont confirmées : ces monstres mesures plus de 25 mètres de haut, et atteignent sans peine les hautes branches des immenses conifères du jurassique, profitant ainsi des jeunes pousses tendres. Brachiosaurus semble plutôt pacifique au premier abord, il voyage en troupeaux, comme nous l’avaient laissé entendre les fossiles de plusieurs spécimens retrouvés au même
ces monstres mesures plus de 25 mètres de haut
endroit, et sont accompagnés par leur petits. Un de ceux-ci se régale de quelques basses pousses en marge du groupe, ce qui nous laisse l’audace de nous rapprocher du petit qui mesure déjà 7 à 8 mètres ! Le brachiosaure saisit les jeunes pousses au moyen de sa gueule, pousses qui s’apparentent plus à des branches à notre échelle humaine, mais qui lui permettront d’atteindre les cinquante tonnes qu’il pèsera adulte, si les dangers de ce nouveau monde le laissent sain et sauf. Et c’est justement un de ces « dangers » qui crée la deuxième surprise de la journée. Pour être plus précis, nous devrions dire les dangers. En effet, tout un groupe de dromaeosauridés (famille du velociraptor) s’est posté en observation tout autour du jeune brachiosaure, à son insu, à la notre, et à celle de ces confrères, trop éloignés. Nous nous trouvons en pleine scène de chasse des véritables raptors, les Deinonychus (« griffes terribles »). J’écris « véritable » car leurs caractéristiques « sociales » et physiques s’apparentent plus à la légende construite autour des raptors dans la fiction de Spielberg. En effet, par rapport aux vélociraptors que nous avons pu découvrir en vidéo avant notre arrivée sur l’île, Deinonychus semble un géant, dépassant ce dernier de plus d’un mètre. Au niveau
Par rapport à velociraptor, Deinonychus semble un géant
« social », Deinonychus chassent en plus grand nombre que Velociraptor, qui se résout à chasser à deux ou trois au maximum. La principale différence avec ce qui nous est donné à voir dans Jurassic Park, c’est que ces raptors portent des plumes, sur tout le corps, à l’exception de la tête et des extrémités des membres qui sont couverts d’écailles. Au niveau de la couleur, les chasseurs sont sobres. Ils sont rayés, et leur couleur s’apparente à celle d’un moineau. Du côté taille, c’est très proche de l’image de Jurassic Park, et la forme également, si ce n’est le crâne, un peu plus haut et un peu plus court que dans le film. Leurs griffes sont momentanément difficilement observables, ceux-ci se cachant dans les fourrés épais de cette forêt primitive. Cela fait vingt minutes que nous les observons. Le brachiosaure n’a toujours pas remarqué leur présence, et la principale question de mes voisins de siège est : comment de si petits dinosaures osent s’attaquer à si gros ? La réponse ne tarde pas à venir. Ces socio-prédateurs communiquent à l’aide de vives mimiques de la tête (les mêmes que les oiseaux) et décident de partir à l’assaut. Deux des raptors chargent frontalement le pauvre herbivore, pendant que les autres maintiennent leur position. Ils guident leurs rapides changements de direction à l’aide de leurs membres antérieurs ailés, et courrent tête baissée vers la proie. Ce qui m’étonne c’est leur vitesse. Ils courent à une vitesse estimée à 40 km/h, ce qui est rapide
Les Raptors courent trois fois moins vite que le guépard
pour une bête de deux mètres de haut, mais quand même lent en comparaison aux prédateurs africains actuels tels que les guépards, qui avoisinent les 110km/h ! Brachiosaurus s’aperçoit enfin qu’il est chassé. Il rebrousse chemin et se hâte en direction de ses confrères déjà passablement éloignés. Ce changement de direction était cependant prévu par ces chasseurs, aux capacités intellectuelles nettement supérieures à la moyenne de cette époque, qui se sont postés en embuscade sur le chemin de la proie paniquée. Les deux poursuiveurs ralentissent déjà l’allure, et la proie arrive au barrage, qu’elle n’a pas encore aperçu. Les raptors bondissent. Ils bondissent avec agilité, grâce à leur queue, qui en balancier leur confère l’équilibre nécessaire à un bond de cette envergure, et ils bondissent haut, près de 2 mètres, et atteignent les épaules et les flancs de Brachiosaurus. Nous apercevons pour la première fois leurs célèbres griffes en forme de faucilles. Lors du saut, les raptors progressent leurs quatre membres vers l’avant et, une fois la proie atteinte, plantent toutes leurs griffes dans celle-ci, particulièrement celle de leur premier doigt qui mesure prés de 20 cm de long, qu’ils enfoncent dans la chair du brachiosaure, et qui leur permettent de rester accrochés sur les flancs de la victime, et leur procurent une position stable pour lacérer la victime à l’aide de leurs petites dents, recourbées et acérées telles des lames de rasoir. Deux des tentatives des Deinonychus réussissent, et la troisième échoue, et le raptor retombe lourdement sur le sol.
Deux des tentatives des Deinonychus réussissent, et la troisième échoue, et le raptor retombe lourdement sur le sol.
Les deux autres demeurent accrochés sur la proie et lui infligent tour à tour des blessures de plus en plus graves, la ralentissant progressivement, jusqu’à l’immobiliser. Les retardataires rejoignent l’action et achèvent le brachiosaure en le touchant mortellement au cou. Les raptors débutent alors le repas, qui nous épate là encore par leur organisation sociale : une hiérarchie très claire établie au sein du groupe définit l’ordre des préséances. Ainsi les adultes dominants passent à table avant les jeunes, qui se contenteront des restes, plus que suffisants, vue la taille du butin.La troisième surprise de la journée fut le plus célèbre des dinosaures, Tyrannosaure. Au grand dam des raptors qui n’ont pas terminé leur repas, ce charognard attiré par l’odeur de la fraîche carcasse du brachiosaure a décidé de venir jouer les trouble-fêtes au festin des dromaeosaures. Cela nous laisse suggérer que l’hypothèse des spécialistes quand à la technique d’alimentation du tyrannosaure était bel et bien pertinente. En effet, depuis quelques années l’hypothèse courait, que le tyrannosaure était un gigantesque charognard, au sens olfactif surdéveloppé, qui dérobait les butins des bons chasseurs tels que les Deinonychus, ou alors se contentait d’animaux morts, victimes de la vieillesse, de la maladie, ou intoxiqués par la forte teneur en composés sulfureux de l’atmosphère à cette époque. Cette hypothèse semble aujourd’hui bien vérifiée. Tyrannosaurus n’est guère impressionné par les raptors, alors que ceux-ci, à son approche, abandonnent immédiatement la carcasse. Etonnant pour des chasseurs qui viennent de s’en prendre à un Brachiosaure ! Mais les raptors ne sont pas bêtes, et savent que leurs chances face au tyrannosaure sont nulles : T-Rex est un aussi prédateur, il est très haut sur pattes, à une mâchoire surpuissante, se déplace plutôt vite, et cette boule de muscles faite pour broyer des os et arracher la chaire, est 75 fois plus lourde qu’un Deinonychus. Cela équivaut à un lion, qui rafle la proie d’un chat ! Aucune chance pour nos astucieux chasseurs, qui restent sur leur faim, et s’en vont le ventre à moitié vide.
Tyrannosaure est proche de l’image de la fiction de Spielberg
Tyrannosaure débute son repas en arrachant d’immenses morceaux, à la proie, désormais sienne. Par bouchée, ce monstre avale près de 80 kilos de chair fraîche. Au niveau physique, Tyrannosaure est proche de l’image de la fiction de Spielberg: immense, haut sur pattes, comme déjà souligné, sa peau, contrairement à celle des dromaesauridés, est dépourvue de plumes, mais recouvertes d’épaisses écailles, ses bras atrophiés ne lui servent à rien, et il est surtout solitaire. Là où les différences apparaissent entre la fiction et la réalité, c’est au niveau des capacités sensorielles du T-Rex, et de ses qualités de chasseurs, amplement vantées dans le film : T-Rex n’a pas de vision basée sur le mouvement. Il n’a pas remarqué nos mouvements à l’intérieur du véhicule, aussi nombreux soient-ils. Par contre, son odorat est très développé : un relevé aérien le situait à plus de 15km de notre véhicule, au moment ou les Deinonychus achevaient leur proie. T-Rex a donc senti le cadavre, et s’est mis rapidement en route vers nous, à une vitesse d’environ 23km/h ! Ce qui n’a laissé aux raptors que 40 minutes pour apprécier leur festin ! Tyrannosaure n’est donc pas un chasseur. Comme nous pouvons en témoigner, il repère grâce à son formidable odorat, des carcasses d’animaux, ceci à des distances phénoménales, et profite de sa taille énorme pour dissuader d’éventuels trouble-faites à son programme. C’est probablement le plus grand charognard que la Terre ait connu !Enfin, après plus de quatre heures d’observation, nous nous résignons à retourner sur la côte, afin de rejoindre le bateau au large.
mardi 31 mars 2009
jeudi 26 mars 2009
Descriptif de l'équipe (Adrien)
Le voyage sur Isla Sorna de Jurassic Park étant dangereux et coûteux, le grand public y est interdit, pourtant quelques privilégiés pourront y mettre les pieds et passer plusieurs jours sur cette véritable île à dinosaures ! Après plusieurs mois de préparation et de sélection, un groupe d'une cinquantaine de personnes est formé, divisé en plusieurs équipes d’exploration Cette équipe est composée de 6 personnes, chacune ayant un domaine phare comme la paléontologie, la conduite de véhicule blindé ou encore le journalisme.
Le garde faune est âgé de 40 ans et a déjà beaucoup d’expériences dans le domaine, car il exerce ce métier depuis plus de vingt ans et a fait des études en zoologie. Il vient du Canada et me semble sympathique mais je n’ai pas encore beaucoup entendu sa voix rauque, car il est très discret. Il me paraît aussi très attentif et bienveillant ce qui fait de lui un compagnon de voyage idéal.
Une autre personne se dirige vers moi, avec une casquette Pirelli sur un crâne chauve et des jeans troués, je reconnais cette personne : c’est le chauffeur. C’est lui qui nous emmènera, chaque jour, aux différents endroits de l’île. Vu la dangerosité des bêtes de l’île et l’inexistence de routes, nous bénéficierons d’un véhicule blindé de plusieurs tonnes pour nous déplacer. Notre véhicule a un blindage de 7mm ainsi qu’une armature externe faite de grosses barres en acier protégeant les portes, les fenêtres et le moteur. Il est donc impossible ou presque, qu’un tyrannosaure puisse nous piétiner ou que quelque mauvaise surprise nous arriver.
Le cuisinier vient maintenant vers moi et me tend la main. Il s’appelle Robbie et a une grosse bedaine. Ses cheveux sont marron et son visage bien rond. Il est célibataire et habite à Auxerres dans un petit appartement. Avant de se retrouver cuisinier de notre groupe d’explorateurs, il était chef cuisiner sur un bateau de croisière en Méditerranée. Sa tâche sera de nous faire, non pas des festins, mais une cuisine simple afin de pouvoir mener à bien notre expédition avec un minimum de confort !
John est aussi un journaliste européen et travaille pour « Le Monde ». Son cursus en ferait saliver plus d’un : une fois le bac en poche au Collège du Sud dans le canton de Fribourg en Suisse, il a fait ses études à la célèbre École des hautes études en sciences de l’information à Rennes. Pendant quelques années, il a voyagé énormément c’est pourquoi il est quadrilingue. Il est sinon particulièrement intéressé par l’art non figuratif, c’est pourquoi ses deux écrits majeurs sont relatifs à ce sujet. C’est une personne que je ne connais pas encore très bien comme tous mes compagnons d’exploration. C’est la personne avec laquelle j’ai le plus parlé car malgré une certaine timidité, il était déterminé et très réaliste. C’est avec lui que je vais travailler lors de notre voyage. Notre boulot consistera à faire connaître au grand public cette « première véritable île à dinosaures »

Egalement mandaté pour l’expédition sur Isla Sorna, il y a l’éminent paléontologue Georges Brown. Il fit huit ans d’études à l’université de Denver mais n’a visiblement pas adopté le style américain. Il porte de grosses chaussures, et un sac à dos qui contient un vrai bazar : un carnet et un crayon, un marteau à extrémité pointue, des sacs plastique, des petites boîtes et de vieilles lunettes à soleil. Il a une barbe pas très soignée, mais peu importe, il n’a pas été embauché pour nous faire conférence sur la mode au Colorado, mais pour partager son savoir et éclaircir les mystères de la paléontologie, une science qui pose à l’heure actuelle encore beaucoup de questions. Monsieur Brown travail pour le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique).
Pour clore cette liste de privilégiés, je me permets de me présenter moi-même. J’ai vingt-huit ans et je viens de Falun en Suède. Après avoir terminé le gymnase, je suis parti aux Etats-Unis pour y étudier le journalisme à l’université de Cambridge. Lors de cette excursion dans ce parc à dinosaures, je travaillerai en collaboration avec John, l’autre journaliste de ce périple unique en son genre ! Voilà, je crois avoir fait le tour des privilégiés qui iront sous peu sur cette île fantastique où vivent de nombreux dinosaures.
Source de l'image: http://www.monsoonsky.com/images/imagegallery/IslaSornaWIP.jpg
Stegoceras (Jonathan)
Vendredi 27 septembre 2019-Le programme de la journée est l’observation des oiseaux archaïques, les premiers vrais oiseaux, ou plutôt les premiers oiseaux tels que nous les connaissons. Le mauvais temps a cependant joué les trouble-fêtes toute la journée. L’observation a quand même lieu, mais elle s’avère longue et infructueuse. En milieu d’après midi nous décidons de rentrer. Nous rentrons donc vers la côte, lorsque nous découvrons à une cinquantaine de mètres du véhicule un combat de Stegoceras, dont nous
avions parlés la veille. Nous avons la chance d’assister à un combat entre deux mâles rivaux : ceux-ci se battent à coups de têtes, mais contrairement aux idées reçues, leurs duels ne sont pas semblables à ceux des mouflons, ou autres béliers. La surface de contact est faible, ceci à cause de leur tête ovoïde, et si ils se battaient front contre front, la colonne vertébrale, bien que spécialement adaptée à leur comportement, subiraient des torsions latérales aux conséquences peu enviables. Les stegoceras se battent donc en se frappant les cuisses, les flancs ou le cou à l’aide de leur crâne très solide (8cm d’épaisseur selon les paléontologues), et de leur dos très musclé. En faite il est si musclé que leur queue est raide, contrairement au raptors ou aux autres théropodes. A noter que cette hypothèse avait déjà été émise par certains spécialistes, après une étude poussée des vertèbres de ce dinosaure. Notre présence ayant été remarquée, les deux lutteurs interrompent leur combat et s’enfuient à un pas de course très rapide, rendu possible par des membres postérieurs fins et musclés. Selon le garde-faune Johnson, ces combats sont avant tout un moyen de parade, comme chez les mouflons. En effet, il dit avoir surpris des femelles assistant à ces combats de mâles, et même avoir pu assister à des accouplements après les combats. On peut apercevoir ces dinosaures dans le deuxième volet de « Jurassic Park ». Ils sont d’ailleurs assez proches de ce que nous avons pu voir, hormis leurs plumes colorées. Au niveau de la taille, ces « petits » dinosaures mesurent près de 2 mètres de long, ce qui est proche de ce qui nous est donné à voir dans le film. Mr Johnson nous précise encore, qu’il ne s’agit pas du seul représentant de la famille sur l’île, mais qu’il en existe d’autres, dont un dénommé pachycephalosaurus, avoisinant les 5 mètres ! Il y a possibilité de le voir un autre jour !Après cette dernière rencontre nous rentrons à la côte, puis embarquons en direction du navire, pour nous restaurer et nous reposer en attendant les prochaines excursions sur Isla Sorna.

Source de l'image: http://www.cmstudio.com/image/Stegoceras026.jpg
Article d'intro
Chers visiteurs nous vous souhaitons la bienvenue sur Isla Sorna ! Préparez-vous à vivre une aventure hors du commun, en suivant nos articles quotidiens, qui, en avant-première, vous révéleront les premiers pas d’hommes à travers ce parc à dinosaures, et redécouvrez ces animaux, qui étaient absents de la surface de la Terre depuis plus de 65 millions d’années ! Pour savoir la réelle évolution des têtes d’affiche de « Jurassic Park », tels que Tyrannosaure ou Velociraptor, dans leur milieu naturel, suivez-nous à travers ISLA SORNA !
Mais avant de vivre ce fabuleux périple, nous vous invitons à parcourir l’interview du cerveau et père de l’île, Hansjörg Vanderham.
Nous sommes une cinquantaine de personnes sur le pont du navire, qui nous sert de moyen de transport jusqu’à l’île, mais aussi de base pendant notre séjour sur le parc. Après notre premier repas de l’aventure, nous profitons de l’attente du dessert pour échanger quelques mots avec M. Vanderham, qui nous permettent de nous introduire efficacement dans le concept d’Isla Sorna.
Reporter au Jurassique : « Le nom Isla Sorna est en référence à la célèbre trilogie de Spielberg, « Jurassic Park ». Vous êtes-vous réellement inspiré de la fiction pour créer votre parc à dinosaures ? »
Hansjörg Vanderham : « En fait mon île a de point commun avec Isla Sorna que son nom, qui pour moi est une sorte d’hommage au roman de Michael Crichton qui en premier a eu l’idée d’une telle aventure. De plus, je n’aime pas trop qualifier Isla Sorna de « parc ». En effet, ce que j’ai voulu faire avec cette île est simplement de concrétiser les dinosaures afin de pouvoir mettre à disposition aux scientifiques du monde entier une réserve naturelle unique en son genre, prouesse biologique et technologique. Mon but est donc bien éloigné de celui de John Hammonds dans « Jurassic Park » qui lui voulait créer un « parc » de divertissements ouvert à tous. »
RAJ : « Comment avez-vous obtenu les fonds pour vos recherches ainsi que pour obtenir le territoire nécessaire à votre réserve de dinosaures ? »
HV : « Il y a cinq ans, lorsqu’a débuté le projet d’Isla Sorna, mes recherches scientifiques étaient déjà pas mal abouties et avaient déjà montré plusieurs résultats concrets. Dès lors, il me fut assez aisé de trouver des mécènes qui m’ont généreusement soutenu dans mon aventure. L’obtention du territoire me demanda plus d’efforts, dans la mesure où de nombreux gouvernements avaient mis en place des règles très strictes au niveau de l’obtention de territoires insulaires par des particuliers et que les clichés de « Jurassic Park » refroidissaient passablement de politiques. C’est finalement avec le gouvernement guyanais que j’ai pu trouver un accord, car d’une part la législation guyanaise est plus souple et d’autre part la Guyane était particulièrement intéressée par les avantages financiers du tourisme scientifique découlant d’Isla Sorna. »
RAJ : « Quelles sont les infrastructures que vous avez mis en place pour le bon fonctionnement de la réserve ? »
HV : Sur l’île à proprement dite, aucunes infrastructures de sécurité ont été mises en place : les dinosaures évoluent en parfaite liberté. Des caméras, antennes radio et des détecteurs en tout genre ont été disposés partout dans l’île afin de faciliter la surveillance et l’approche des animaux. Un petit port pouvant accueillir les navettes du navire a été construit sur la côte ouest de l’île. C’est aussi à cet endroit qu’est disposé le camp de secours si l’accès au navire devait devenir trop périlleux. Un camp est établi chaque jour afin de rassembler le matériel sur l’île et il est protégé par plusieurs gardes-faunes aidés par l’épandage d’une urine synthétique de super-prédateur tout autour. »
RAJ : « Comment estimez-vous la viabilité de votre réserve à long terme ? »
HV : « C’est une très bonne question. A priori, j’estime la durée de vie de la flore à moins de dix ans. Elles sont les premières à souffrir des différences chimiques de l’atmosphère actuelle par rapport à leur atmosphère originelle. Afin d’augmenter leur durée de vie, nous aurons recourt aux chemtrails et des remplacements seront certainement nécessaires. Pour les animaux, il est difficile de se prononcer déjà maintenant mais il est probable qu’ils souffriront aussi des différences climatiques entre leur époque et la nôtre. Une équipe scientifique est en plaine recherche pour trouver une manipulation génétique qui les rendrait résistant à ces différences. Sur ce, je me permets de prendre congé de vous, d’autres journalistes m’attendent également. Merci de votre intérêt pour Isla Sorna. »
Reporter au Jurassique ©
Mais avant de vivre ce fabuleux périple, nous vous invitons à parcourir l’interview du cerveau et père de l’île, Hansjörg Vanderham.
Nous sommes une cinquantaine de personnes sur le pont du navire, qui nous sert de moyen de transport jusqu’à l’île, mais aussi de base pendant notre séjour sur le parc. Après notre premier repas de l’aventure, nous profitons de l’attente du dessert pour échanger quelques mots avec M. Vanderham, qui nous permettent de nous introduire efficacement dans le concept d’Isla Sorna.
Reporter au Jurassique : « Le nom Isla Sorna est en référence à la célèbre trilogie de Spielberg, « Jurassic Park ». Vous êtes-vous réellement inspiré de la fiction pour créer votre parc à dinosaures ? »
Hansjörg Vanderham : « En fait mon île a de point commun avec Isla Sorna que son nom, qui pour moi est une sorte d’hommage au roman de Michael Crichton qui en premier a eu l’idée d’une telle aventure. De plus, je n’aime pas trop qualifier Isla Sorna de « parc ». En effet, ce que j’ai voulu faire avec cette île est simplement de concrétiser les dinosaures afin de pouvoir mettre à disposition aux scientifiques du monde entier une réserve naturelle unique en son genre, prouesse biologique et technologique. Mon but est donc bien éloigné de celui de John Hammonds dans « Jurassic Park » qui lui voulait créer un « parc » de divertissements ouvert à tous. »
RAJ : « Comment avez-vous obtenu les fonds pour vos recherches ainsi que pour obtenir le territoire nécessaire à votre réserve de dinosaures ? »
HV : « Il y a cinq ans, lorsqu’a débuté le projet d’Isla Sorna, mes recherches scientifiques étaient déjà pas mal abouties et avaient déjà montré plusieurs résultats concrets. Dès lors, il me fut assez aisé de trouver des mécènes qui m’ont généreusement soutenu dans mon aventure. L’obtention du territoire me demanda plus d’efforts, dans la mesure où de nombreux gouvernements avaient mis en place des règles très strictes au niveau de l’obtention de territoires insulaires par des particuliers et que les clichés de « Jurassic Park » refroidissaient passablement de politiques. C’est finalement avec le gouvernement guyanais que j’ai pu trouver un accord, car d’une part la législation guyanaise est plus souple et d’autre part la Guyane était particulièrement intéressée par les avantages financiers du tourisme scientifique découlant d’Isla Sorna. »
RAJ : « Quelles sont les infrastructures que vous avez mis en place pour le bon fonctionnement de la réserve ? »
HV : Sur l’île à proprement dite, aucunes infrastructures de sécurité ont été mises en place : les dinosaures évoluent en parfaite liberté. Des caméras, antennes radio et des détecteurs en tout genre ont été disposés partout dans l’île afin de faciliter la surveillance et l’approche des animaux. Un petit port pouvant accueillir les navettes du navire a été construit sur la côte ouest de l’île. C’est aussi à cet endroit qu’est disposé le camp de secours si l’accès au navire devait devenir trop périlleux. Un camp est établi chaque jour afin de rassembler le matériel sur l’île et il est protégé par plusieurs gardes-faunes aidés par l’épandage d’une urine synthétique de super-prédateur tout autour. »
RAJ : « Comment estimez-vous la viabilité de votre réserve à long terme ? »
HV : « C’est une très bonne question. A priori, j’estime la durée de vie de la flore à moins de dix ans. Elles sont les premières à souffrir des différences chimiques de l’atmosphère actuelle par rapport à leur atmosphère originelle. Afin d’augmenter leur durée de vie, nous aurons recourt aux chemtrails et des remplacements seront certainement nécessaires. Pour les animaux, il est difficile de se prononcer déjà maintenant mais il est probable qu’ils souffriront aussi des différences climatiques entre leur époque et la nôtre. Une équipe scientifique est en plaine recherche pour trouver une manipulation génétique qui les rendrait résistant à ces différences. Sur ce, je me permets de prendre congé de vous, d’autres journalistes m’attendent également. Merci de votre intérêt pour Isla Sorna. »
Reporter au Jurassique ©
jeudi 5 mars 2009
Brèves (Adrien)
Isla Sorna express : 
Un Tyrannosaure attaque un Spinosaure.
Hier, mercredi 25 septembre un Tyrannosaure a sauvagement attaqué un Spinosaure alors que celui-ci avait uriné sur son territoire. Le combat fut de courte durée mais les séquelles lourdes pour le Spinosaure qui fut contraint de fuir après l’assaut musclé du roi des dinosaures.
Isla Sorna express :
Repos mortel pour un Ptérosaure
Alors qu’un Ptérosaure se reposait sur un tronc à la dérive jeudi 26 septembre, un Plésiosaure affamé à abruptement mis fin à la sieste du Ptérosaure en lui arrachant une aile au premier coup de gueule avant de l’engloutir complètement, profitant de son incapacité au vol.
Isla Sorna express :
Combat mortel pour deux Allosaures
Lundi 23 septembre, un combat entre deux Allosaures s’est soldé par la mort de l’un d’entre eux après trente minutes de combat. Les deux mâles se battaient vraisemblablement pour une charogne d’Iguanodon.

Isla Sorna express :
Un Triceratops charge un bus de journalistes
Mercredi 25 septembre, sur Isla Sorna, un Triceratops a chargé un bus de journalistes qui se rendaient en exploration sur la célèbre île aux dinosaures. La charge a heureusement été sans gravité pour les passagers, celui-ci étant spécialement équipé pour résister aux charges des animaux de la réserve.

Un Tyrannosaure attaque un Spinosaure.
Hier, mercredi 25 septembre un Tyrannosaure a sauvagement attaqué un Spinosaure alors que celui-ci avait uriné sur son territoire. Le combat fut de courte durée mais les séquelles lourdes pour le Spinosaure qui fut contraint de fuir après l’assaut musclé du roi des dinosaures.
Isla Sorna express :
Repos mortel pour un Ptérosaure
Alors qu’un Ptérosaure se reposait sur un tronc à la dérive jeudi 26 septembre, un Plésiosaure affamé à abruptement mis fin à la sieste du Ptérosaure en lui arrachant une aile au premier coup de gueule avant de l’engloutir complètement, profitant de son incapacité au vol.
Isla Sorna express :
Combat mortel pour deux Allosaures
Lundi 23 septembre, un combat entre deux Allosaures s’est soldé par la mort de l’un d’entre eux après trente minutes de combat. Les deux mâles se battaient vraisemblablement pour une charogne d’Iguanodon.

Isla Sorna express :
Un Triceratops charge un bus de journalistes
Mercredi 25 septembre, sur Isla Sorna, un Triceratops a chargé un bus de journalistes qui se rendaient en exploration sur la célèbre île aux dinosaures. La charge a heureusement été sans gravité pour les passagers, celui-ci étant spécialement équipé pour résister aux charges des animaux de la réserve.
Article (Adrien)
Mercredi 25 septembre 2019-Notre troisième nuit fut tourmentée car comme il y deux jours, le mauvais temps ne nous a pas permis d’atteindre le navire pour y passer la nuit !
Bien que notre abri, sur cette île perdue, soit assez bien protégé de toutes les bêtes féroces avides de chair humaine, nous avons mal dormi. Nous sommes en effet une proie facile pour ces gros carnivores que sont les dinosaures ! Nous nous sommes réveillés plusieurs fois au cours de la nuit car des cris de bestioles nous firent sursauter. On ne sait pas de quelle espèce il s’agit, mais nous supposons qu’il s’agit de Dilophosorus. Il est aussi relativement probable que des dinosaures bien plus petits, nommés Procompsognathus, soient venus tout près de notre abri pour une raison ou une autre. Peut-être ont-ils un odorat assez développé pour avoir senti notre souper mijoté la veille ?

Bref, ne nous attardons pas sur notre nuit passée mais plutôt sur notre longue journée à venir ! Le ciel est plutôt couvert aujourd’hui, et la température est plus agréable que les jours précédents, mais il fait toujours humide ce qui est assez pénible pour John et moi, deux journalistes plutôt habitués à la bise et au brouillard européens. Le petit déjeuner terminé, nous prenons contact avec nos collègues restés au froid afin d’obtenir des infos météo et d’éviter d’avoir à affronter la pluie en plus des dinosaures ! Notre temps sur Isla Sorna étant compté, les informations sont brèves et précises : « Ce matin, ciel changeant avec de fréquents bancs nuageux au nord de l’île. Cet après-midi, temps de plus en plus couvert avec l’arrivée de fréquentes précipitations en fin de journée déjà. Le vent sera fort à tempétueux en soirée. » Nous décidons de partir rapidement pour revenir avant la pluie. Nous emmenons avec nous juste le nécessaire et prenons la route, conduits par notre chauffeur. Vu le mauvais temps annoncé, nous nous dirigeons vers le sud de l’île où nous espérons un brin de soleil.
À la vue de la côte nous descendons de notre véhicule et partons à l’aventure comme les deux derniers jours. Après s’être approché encore un peu plus de la rive, nous commençons à suivre des traces de dinosaures, ce qui nous fait office de chemin. Nous prenons la peine de procéder à quelques mesures car il n’y en a non seulement une visible, mais plusieurs. Plusieurs traces se succédant d’un même animal sont communément appelées dans le jargon de la paléontologie « piste ». Qu’elles soient du même animal est une chance pour nous, car nous pourrons ainsi calculer ce soir à l’abri, grâce à certaines règles, son poids, sa vitesse et même sa grandeur. Avoir de belles traces de dinosaures à découvert est une première que nous apprécions car, le travail de notre paléontologue est ainsi grandement facilité : ni décapage à la machine, ni grattage des bouts de fossiles à l’aide d’un pinceau, travail qu’il n’apprécie guère. Après quelques minutes consacrées aux diverses mesures qui nous serviront plus tard, nous nous faufilons jusque sur la rive de sable et de gros galets.
Nous apercevons une « bande » de ptérosaures mâles qui sont apparemment en train de séduire des femelles qui volent au dessus d’eux. Les mâles produisent d’assourdissants claquements avec leur bec créant de la sorte une étrange mélodie qui berce la plage. Leur crête est sublime mais nous ne savons pas exactement son rôle chez ces reptiles volants, soit elle sert de parure lors de la parade nuptiale soit elle a une utilité lors du vol, en tant que gouvernail ou stabilisateur. La seule chose dont nous sommes certains maintenant

Justifications scientifiques :
Procompsognathus :
http://www.dinosaures-web.com/index.php?page=fiche.php&fiche=98&onglet=desc
Ptérosaures :
Crête sur la tête : « encyclopédie des dinosaures »
Déplacement au sol: http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p19980702/articles/a26907-.html
Article (Adrien)
Dimanche 22 septembre 2019-Contraints de rester sur l’île pour passer la nuit à cause du mauvais temps de la veille, nous voilà en train de prendre notre petit déjeuner sur terre ferme et de planifier notre excursion afin de pouvoir admirer d’autres espèces que la veille. Nous décidons, pour aujourd’hui, d’aller faire un tour au centre de l’île où la forêt est la plus dense. C’est alors que la table où sont posées nos tasses de café se met à trembler.

Nous nous précipitons, sortons de notre abri et sommes stupéfaits de voir qu’un troupeau de sauropodes n’est pas loin de nous ! Ce sont des Brachiosaures, les bêtes considérées comme les plus grands animaux terrestres de l’époque. Ils ont un corps immense, une petite tête, un très long cou et une longue queue. Nous les observons se déplacer lentement en troupeau, les adultes protégeant ainsi les plus jeunes des grands prédateurs théropodes. Certains s’arrêtent pour brouter des fougères ou des pousses de conifères qui sont facilement atteignables grâce à la longueur de leur cou. Puis en défilant devant nous, ils continuent leur chemin parcourant de grandes étendues à la recherche d’autres nutriments. Après cela, nous rentrons dans notre abri, finissons notre petit déjeuner et préparons les vêtements, les caméras et la nourriture dont nous aurons besoin pour l’excursion.
Nous nous rendons au véhicule blindé et pendant que nous nous dirigeons au cœur de l’île, faisons un dernier briefing pour nous assurer du bon déroulement de notre expédition. Sur notre route, nous croisons un Stégosaure avec ses deux magnifiques rangées de grandes plaques osseuses sur son dos et sa queue munie de deux paires de pointes : une arme défensive très efficace pour éloigner les gros prédateurs.
Nous arrivons enfin à la lisière de la forêt et laissons là notre véhicule. Nous commençons à pénétrer dans l’épaisse forêt d’Isla Sorna. Nous essayons de nous frayer un chemin au milieu de cette jungle très touffue où règnent des fougères, des conifères et des cycadales. Nous admirons cette végétation riche et spéciale et profitons de faire quelques photos. Nous marchons ainsi plusieurs heures et comme il commence à faire sombre, nous rentrons au véhicule, puis roulons jusqu’à la côte pour rejoindre notre navire. Nous retournerons demain à cet endroit où nous avons trouvé une zone humide couverte de mousse qui doit sûrement être propice aux jeunes herbivores de l’île.
Entrefilets : « Ce sont des Brachiosaures, les plus grands animaux terrestres de l’époque. »
Lundi 23 septembre 2019- Comme prévu au programme de la journée, nous retournons au même endroit que la veille pour continuer nos observations et, arrivés à la zone humide, nous stoppons et nous nous asseyons sur ce tapis de végétation! A ce moment-là, qu

Et voilà qu’un Ankylosaure arrive à son tour aux abords de cette zone humide. Il est de taille moyenne mais ses grandes plaques osseuses sur le dos sont effrayantes. Avec des petites dents aplaties, l’Ankylosaure a, lui aussi, un régime végétarien. Il se déplace parmi les petits Diplodocus, pousse quelques cris et commence à manger. Nous restons à admirer ce spectacle quelques instants et continuons notre chemin au cœur de la forêt. Après quelques minutes de marche nous arrivons devant un cadavre de bébé Diplodocus gisant au sol avec trois marques de griffes sur le ventre. Cela ne fait aucun doute, ce petit a été tué par des Raptors grâce à leurs énormes et redoutables griffes. Nous pouvons d’ailleurs encore observer des traces laissées par ceux-ci sur ce sol humide et mou.
Nous reprenons la route et entendons soudainement un cri : il nous semble que c’est celui d’un carnivore ! Aurons-nous la chance d’apercevoir, pour la première fois de notre séjour sur cette île splendide, une bête gigantesque et carnivore comme un Tyrannosaure ou un Spinosaure ? Sans plus attendre, nous nous mettons à l’abri derrière une vieille souche pourrie et attendons que le théropode surgisse…Un quart d’heure passe et, toujours rien. Nous nous découvrons et continuons notre chemin en restant sur nos gardes. Une immense empreinte a été laissée sur le sol par le gros théropode dont nous avons entendu le cri, quelle aubaine ! Nous prenons les mesures et sommes ébahis de savoir que seulement quelques mètres nous séparaient d’un gros théropode carnivore.
Nous nous relevons et entendons à nouveau un cri. Nous grimpons en vitesse sur un arbre et voyons cette fois-ci arriver ce que l’on espérait tant : un Spinosaure. Il est énorme et son museau est, contrairement à ce qu’on voit dans la série, bien plus allongé, bas et étroit. Le deuxième élément sur lequel notre attention se porte est la petite corne qui se trouve sur sa tête et que les cinéastes de Jurassique Parc n’ont étrangement pas reproduite. Puis, pendant qu’il pousse d’effroyables cris au milieu de cette forêt, ce qui rend l’atmosphère en

Une fois de plus, nous ne sommes pas déçus de la scène qui s’est offerte à nous, redescendons de notre arbre et décrétons qu’il serait sage et raisonnable de rentrer à la base et c’est ce que nous faisons. Nous consultons notre carte ainsi que notre boussole, tirons une ligne droite à travers la forêt bien touffue et nous voilà de retour à la lisière où notre véhicule et notre chauffeur nous attendent. Nous roulons plusieurs dizaines de kilomètres sous un soleil radieux et passons devant un grand troupeau de Parasaurolophus, de gros herbivores paisibles avec leur sorte de tube osseux sur la tête. Belle image de tranquillité en contraste parfait avec le spectacle du gros carnivore de ce matin ! La nuit commence à tomber sur Isla Sorna et nous arrivons bientôt aux embarcations. Un souper rudimentaire nous attend après cette journée riche en émotions. Nous échangeons encore quelques mots sur cette excursion réussie et, la fatigue se faisant sentir, nous nous enfilons bien profondément dans nos sacs de couchage.
Entrefilets :
« Nous entendons soudainement un énorme cri. »
« C’est en totale rupture avec l’image du film (où un Sipnosaure tord le cou à un Tyrannosaure). »
Justifications scientifiques :
Brachiosaures :
Les plus grands, se déplacent en troupeau : cf. « Sur la terre des dinosaures »
Longue queue, cou, etc : cf. « encyclopédie des dinosaures » http://membres.lycos.fr/carlpatry/BRACHIOS.HTM
Diplodocus :
Bébés dans forêt: cf. « Sur la terre des dinosaures »
Ankylosaure :
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761559382/ankylosaure.html
http://dinosaureplanto.online.fr/dinos_especes_herb.htm
Brachiosaures :
Les plus grands, se déplacent en troupeau : cf. « Sur la terre des dinosaures »
Longue queue, cou, etc : cf. « encyclopédie des dinosaures » http://membres.lycos.fr/carlpatry/BRACHIOS.HTM
Diplodocus :
Bébés dans forêt: cf. « Sur la terre des dinosaures »
Ankylosaure :
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761559382/ankylosaure.html
http://dinosaureplanto.online.fr/dinos_especes_herb.htm
Spinosaure :
http://dinonews.net/wiki/index.php?title=La_v%C3%A9rit%C3%A9_sur_Spinosaurus
http://dinonews.net/index/spinosaurus.php
cf. « Sur la terre des dinosaures »
cf. « encyclopédie des dinosaures »
Parasaurolophus :
http://dinonews.net/index/parasaurolophus.php
http://dinonews.net/wiki/index.php?title=La_v%C3%A9rit%C3%A9_sur_Spinosaurus
http://dinonews.net/index/spinosaurus.php
cf. « Sur la terre des dinosaures »
cf. « encyclopédie des dinosaures »
Parasaurolophus :
http://dinonews.net/index/parasaurolophus.php
Source de l'image: http://images.google.ch/imgres?imgurl=http://images.encarta.msn.com/xrefmedia/sharemed/targets/images/pho/00126/00126abd.jpg&imgrefurl=http://fr.encarta.msn.com/media_701665645/Brachiosaures.html&usg=__sADq8UrD74WiXEBwY6JU-rUNTO4=&h=400&w=463&sz=89&hl=fr&start=3&um=1&tbnid=9GKplZy67FosFM:&tbnh=111&tbnw=128&prev=/images%3Fq%3Dbrachiosaures%26hl%3Dfr%26um%3D1 et http://images.google.ch/imgres?imgurl=http://www.maion.com/photography/_photos/finl1216.jpg&imgrefurl=http://www.maion.com/photography/finland/forest_fr_p12.html&usg=__CFdzN3NwdS7VcR3JkxwMo5ZxeN8=&h=467&w=700&sz=278&hl=fr&start=6&um=1&tbnid=yTXL_5dH-PlsdM:&tbnh=93&tbnw=140&prev=/images%3Fq%3Dmousse%2Bet%2Bforet%26hl%3Dfr%26rlz%3D1T4ACAW_frCH302CH303%26um%3D1 et http://b3.img.v4.skyrock.net/b3b/dinosaure-king/pics/2144566783_1.gif
Article (Adrien)
Et si les dinosaures volaient !
Ils dominèrent les airs pendant le Mésozoïque et ce ne sont ni des dinosaures, ni des oiseaux ; telles sont quelques caractéristiques de ces reptiles volants groupés sous le nom de ptérosaures. Comme de nos jours, le ciel était, au temps des dinosaures, peuplé de curieuses bêtes volantes. Ce furent sans doute les plus grands animaux qui aient jamais volé et c’est vraisemblablement la raison pour laquelle ils intéressent tant les paléontologues aujourd’hui. Malgré plusieurs fossiles retrouvés, plusieurs hypothèses quant à leur mode d’envol sont avancées, pourtant le problème reste toujours sans réponse et est vif sujet à controverses : attendaient-ils des courants d’air ascendants ou s’élançaient-ils d’une falaise ? La communauté scientifique ne le sait (toujours) pas…
Pourtant, beaucoup d’autres aspects de ces dragons ailés nous sont connus, alors essayons de faire leur portrait et comparons-les avec ces étranges créatures mises en scène dans un des volets de la fiction de Spielberg, Jurassic Park III.
Dimanche 22 septembre 2019-Après avoir volé plusieurs milliers de miles, voilà que notre avion atterrit sur une petite île verdoyante et peuplée d’étranges créatures, nous voici sur Isla Sorna ! John et moi sortons de l’appareil un peu anxieux et montons dans un véhicule blindé, après l’avoir chargé d’une montagne de bagages qui nous permettront de faire des analyses de terrain, une aubaine pour des paléontologues chevronnés. Puis nous nous dirigeons vers la côte et c’est à ce moment-là qu’une immense coupole de métal se dresse devant nous, c’est alors que John s’écrie : « La volière ! ».
Nous y entrons, grimpons sur un rocher bordant la rive du cours d’eau et un magnifique spectacle s’offre à nous : une dizaine de ptérosaures, des Ptérodactyles, plus précisément de l’espèce des Pteranodons est en train de chasser. Ils sont énormes pour des créatures volantes et leurs ailes sont d’une envergure remarquable.
Le premier aspect qui retient notre attention est que leur long bec étroit n’a pas de dents. Cela nous paraît étrange par rapport au film où on les voit munis de dents et c’est pourquoi nous en avons conclu que le groupe de cinéastes leur a vraisemblablement attribué ces dents bien visibles pour accentuer leur allure effrayante. Mais après une courte réflexion, il nous paraît bien normal qu’ils soient réellement édentés car leur nom « Pteranodon » signifie déjà « avec ailes et sans dents » ! Quelle attraction que de les admirer battre des ailes entre ces falaises érodées. La crête qu’ils portent sur la tête leur confère une apparence encore plus somptueuse.
Puis un second détail nous saute aux yeux. Ces Pteranodons sont pourvus de poils, ce qui confirme notre supposition faite sur la base de certains fossiles que John et moi avons eu le privilège d’examiner à Solnhofen où nous avions pu constater des traces de poils fossilisées. C’est un vrai plaisir de pouvoir voir ces créatures en chair et en os alors que jusque-là, nous n’avons pu les analyser que sur des restes d’ossements ou des empreintes sous forme de fossiles.
Ensuite, je porte mon attention sur leur vol actif et leurs battements d’ail

Les voici maintenant en train d’essayer de pêcher ! Ils remontent le cours d’eau en ratissant le sommet des vagues à l’aide de leur immense bec. Nous sommes surpris de constater que leur technique fonctionne si bien, car en quelques essais les premiers poissons sont déjà hors de l’eau. Toutes nos interrogations quant à leur tactique de chasse sont maintenant en train de s’effacer, ce qui m’enchante tout comme John dont le visage montre une joie non dissimulée. Après avoir attrapé plusieurs poissons, les Pteranodons stockent leurs proies dans une poche située en dessous de leur bec. Il est donc très intéressant de pouvoir dès lors oser affirmer que les pélicans de nos jours n’ont rien inventé, car ils utilisent le même principe que ces reptiles volants qui vécurent au Crétacé, soit 135 millions d’années avant eux ! Je profite de cette scène de pêche pour sortir ma caméra et les filmer. C’est en filmant une de ces créatures que je m’aperçois qu’une nichée de petits Pteranodons piaillent au loin sur un surplomb rocheux. Les plus gros Pteranodons, ceux dont nous supposons qu’ils sont les parents, ramènent les plus petits poissons au nid où quelques petits attendent impatients. On peut les voir ouvrir leur bec vers le ciel en attendant que leurs parents les rassasient. Grâce à cela, nous avons cette fois-ci la possibilité de non plus les voir voler mais se déplacer à terre.
On peut vite apercevoir que leurs déplacements sont assez hésitants et que leurs ailes les gênent au sol. Ils mettent bien quelques minutes pour arriver à proximité des nids où se trouvent leurs petits. Une fois leur poche vide et les bébés rassasiés, les Pteranodons adultes repartent à la chasse les uns après les autres. A la lumière du soleil couchant, nous ne pouvons plus qu’observer difficilement ces étranges et complexes bêtes volantes. Nous arrivons toutefois encore à voir leur petite queue très courte et probablement en train de disparaître Les ptérosaures primitifs possédaient en effet une longue queue renforcée par des tiges osseuses.
Bien que cette scène nous fascine, nous sommes contraints de nous éloigner de la rivière car notre présence a été remarquée par les Pteranodons. Nous préférons quitter les lieu

Entrefilets :
« Une dizaine de ptérosaures est en train de chasser. »
« Ces Pteranodons sont pourvus de poils… »
« Leurs déplacements sont assez hésitants. »
Source de l'image: http://www.dinosauria.com/gallery/joe/quetzalc.jpg et http://images.google.ch/imgres?imgurl=http://www.emerson.k12.nj.us/staff/rmkelly/custom/DinosaurWQ/Images/Pteranodon/pteranodonBOV.jpg&imgrefurl=http://www.emerson.k12.nj.us/staff/rmkelly/custom/DinosaurWQ/pterPix.html&usg=__L3OoQNu0gk33puybv7OO3cUaBAc=&h=308&w=342&sz=11&hl=fr&start=15&um=1&tbnid=9Rsku4uqnA3HBM:&tbnh=108&tbnw=120&prev=/images%3Fq%3Dpteranodon%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26um%3D1
Fossiles de Solnhofen : http://www.dinosoria.com/volant_general.htm
Battements d’ailes répétés/ vol actif : http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0004497 + « Le cervelet et les lobes associés du cerveau sont très développés, témoignant d’une certaine agilité, et renforçant l’hypothèse d’un vol actif » : http://www.dinosoria.com/volant_general.htm + « encyclopédie des dinosaures »+ pourvu d'un grand sternum, d'une ceinture pectorale renforcée et de fortes insertions musculaires sur les os du bras : http://www.universalis.fr/corpus2-encyclopedie/126/EB06390/encyclopedie/PTERANODON.htm
Avec/ sans dents : « encyclopédie des dinosaures » + http://fr.encarta.msn.com/dictionary_2016026513/pt%C3%A9ranodon.html
Poche sous le bec : « encyclopédie des dinosaures » + http://www.dinosoria.com/pteranodon.htm
Maladroit à terre : http://www.dinosoria.com/pteranodon.htm
Poils/sang chaud : « encyclopédie des dinosaures » + « Science & Vie Junior, No 114»
Tactique de pêche : http://lesdinos.free.fr/pteranodon.htm
mercredi 4 mars 2009
Incomparable T-Rex (jonathan)
Incomparable T-Rex (jonathan)
Samedi 28 septembre 2019-Pour notre septième jour d’aventure sur l’île, nous accompagnons Mark Johnson, garde-faune en chef de l’île, pour un examen du « roi des dinosaures ».
Nous partons de bonne heure le matin en direction d’une clairière en périphérie de l’île, où une femelle Tyrannosaurus a, d’après les caméras infrarouges, une activité intense. L’hypothèse d’une couvaison du géant a été émise par le nouveau garde faune de l’île, Mark Johnson. C’est également lui qui a proposé un contrôle, suivi d’un examen, du dinosaure, qui aura

le trajet s’accomplit au moyen des véhicules spéciaux du parc
Nous découvrons en effet une montagne de terre et de brindilles, servant sûrement d’isolant pour les œufs, du moins le temps qu’elle s’absente pour inspecter son territoire et s’alimenter. Lors de notre arrivée, la femelle T-Rex est absente, mais rapidement un autre groupe d’exploration nous communique sa présence à quelque 5km de notre position, se rassasiant d’une carcasse d’iguanodon, vraisemblablement mort d’une maladie, ce qui entre parenthèse assoit une fois de plus l’hypothèse que T-Rex n’est qu’un charognard. Nous décidons de l’attendre au nid, afin d’être parfaitement prêts au moment choisi par la jeune mère pour rentrer au nid. Les garde-faune ont la tâche de ramener tous les œufs découverts au centre de développement du parc, afin de contrôler, au moins en partie le nombre de naissances et ainsi les effectifs sur l’île.
T-Rex n’est qu’un charognard
En préparant son fusil à cartouches hypnotiques, Mr Johnson nous avertit qu’il collectera les œufs qu’une fois le tyrannosaure endormi, à la suite de quoi il examinera la femelle. Le deuxième groupe nous annonçant le changement de position de Tyrannosaurus, nous préparons nos appareils photos et caméras, nos carnets de notes, et pour Johnson son fusil. Après dix longues minutes d’attente, la femelle arrive au nid. Nous prenons toutes les photos possibles, avant que le garde-faune arme son fusil et tire sans hésitation. L’hypnotique nécessite que quelques minutes, après quoi la femelle T-Rex se baisse sur ses énormes pattes, pose sa gueule sur le sol et se laisse gagner par le sommeil. A peine le dinosaure endormi, Johnson approche le véhicule, saute dehors de celui-ci, et commence à fouiller le nid à la recherche des précieux œufs. Nous nous joignons à lui et l’aidons à rechercher la future progéniture de tyrannosaure dans l’immense amoncellement de brindilles et de terre. Trois œufs au total sont découverts, et immédiatement placés dans la couveuse portable, installée dans le coffre du bus. L’examen du tyrannosaure peut désormais débuter. Tout d’abord quelques mesures : hauteur à la hanche de 4m, longueur de 12m, ce qui est bien supérieur aux dernières mesures, prises sur un mâle, démontrant un dimorphisme sexuel assez prononcé, comme l’avaient suggéré certains paléontologues. Le dimorphisme ne s’arrête pas là : il y a également une claire différence au niveau de la couleur, la robe de la femelle étant plus sobre, moins vive que celle des mâles, laissant apercevoir là encore quelques liens avec les oiseaux. Vient ensuite la prise de la température, et nous remarquons qu’effectivement le tyrannosaure, comme la plupart de ses voisins sur l’île est un animal à sang
le tyrannosaure est un animal à sang chaud
chaud : sa température au moment de la prise est de 28°C, la même, selon Mr Johnson, à chaque prise. Puis l’examen continue avec prise de sang, échantillon de salive, contrôle des pupilles, même une ostéodensitométrie, permettant d’évaluer la rapidité de croissance du dinosaure, ainsi que sa masse osseuse. Pendant les divers tests que subit le prédateur, nous prenons photos et notes, et des vidéos en direct sont tournées. Une fois le test terminé, Mr Johnson nous prie de regagner le véhicule, car selon lui l’hypnotique injecté au carnivore ne devrait plus faire effet longtemps. Nous rassemblons donc nos affaires et embarquons à nouveau à bord du camion. Le réveil du T-Rex auquel nous assistons a été bien plus rapide que prévu, et le véhicule n’a pas encore démarré. Le T-Rex se relève péniblement et surprend le véhicule s’éloignant gentiment du lieu du rapt, et là, c’est la grosse angoisse de la majorité des journalistes (appartenant aux plus sérieuses revues scientifiques de la planète), s’imaginant déjà la scène du « Monde Perdu », où un camion d’exploration est complètement détruit par deux T-Rex d’une
c’est la grosse angoisse de la majorité des journalistes s’imaginant déjà la scène du « Monde Perdu »
rare violence. Le conducteur et Mr Johnson restent, eux, cependant très calmes, et contre toute attente stoppent le véhicule. Un journaliste ose la question : « c’est parce qu’il est sensible au mouvement que vous stoppez ? ». La réponse ne se fait pas attendre et Mr Johnson souligne une fois de plus que la vision du tyrannosaure n’est pas particulièrement basée sur le mouvement, mais que l’odorat est sa capacité perceptive la plus developpée. Le véhicule stoppé, Mr Johnson demande du calme et souligne qu’il ne peut rien nous arriver, mais qu’il stoppe pour éviter d’attirer le Tyrannosaure jusqu’au camp de la côte. Le Tyrannosaure observe, comme une poule tournant sa tête à gauche, puis à droite. Le véhicule possède une armature spéciale bien évidemment : un blindage de 7mm, un châssis et une armature interne très solides et très réguliers, ainsi qu’une armature externe, faite de grosses barres en acier, protégeant les fenêtres, le moteur et les portes. A souligner encore, je le découvre à l’instant sur le manuel que m’a proposé Mark Johnson, que le camion pèse vinght-cinq tonnes. Le tyrannosaure commence à mordiller l’armature du véhicule, puis à donner des coups de flanc, de queue et de tête contre ses côtés. Les chocs sont assez forts, mais toute la puissance de cet animal de six tonnes et demie ne parvient pas à faire plier la puissante armature du véhicule, et encore moins de le renverser ou de le tourner sur lui-même telle qu’on a pu le voir au cinéma. Tyrannosaurus n’est pas tout puissant, et comme n’importe quel animal, ne persévère pas si la puissance de ses propres coups lui cause plus de torts qu’elle en cause à son rival. Le tyrannosaure comprend vite que le drôle d’animal qu’il a en face de lui, semble très solide, et fait très mal à chaque coup. Il se résigne donc à abandonner le « duel » et retourne vers son nid pillé.Après un bref calcul je me rends compte que la proportion de poids entre le prédateur et notre véhicule pourrait être comparée à celui d’une vache contre celui d’une Range Rover. Mr Johnson souligne encore, une fois le véhicule à
la proportion de poids entre le prédateur et notre véhicule pourrait être comparée à celui d’une vache contre celui d’une Range Rover
nouveau parti, qu’un T-Rex n’est pas plus lourd qu’un éléphant, et n’est pas dinosaure habitué à la charge, contrairement aux dinosaures à cornes ou aux stegoceras, aux morphologies spécialement adaptées pour ce genre d’attaque. Le garde-faune précise que l’éventuel danger pour le véhicule pourrait provenir des dinosaures aux masses très élevée, du genre sauropodes (Diplodocus, Brachiosaurus), ou alors des dinosaures comme triceratops pesant tout de même plus de dix tonnes, et étant spécialement adaptés à la charge.La question qui demeure est « comment le T-Rex a-t-il pu déterminer notre présence ? ». Le véhicule est inodore, gaz d’échappement mis à part, ou bien le tyrannosaure a quand même une vision développée. Je réalise à cet instant que plusieurs fenêtres du camion sont ouvertes. Celles-ci ont certainement dû laisser s’échapper le doux fumet de touristes angoissés. J’en fais part à notre garde-faune qui semble convaincu, et qui tire une fois de plus la conclusion d’un système olfactif ultradéveloppé chez le tyrannosaure.La journée se clôt sur cette dernière remarque, le carburant manquant pour débuter une nouvelle expédition avant la fin de journée. Nous profitons du temps restant pour préparer le matériel pour le lendemain, et écrire nos articles.
Source images:
http://files.turbosquid.com/Preview/Content_2007_09_15__21_21_57/trex_render_400x400_01_v2_2.jpg4496b365-fc32-4cf4-a6ad-2c5497c562fdLarge.jpg
Source infos:
L'Encyclopédie des dinosaures et de la vie animale primitive, 2003, de David Lambert, Darren Naish et Elizabeth Wyse, édition Mondo (fiche de lecture à venir) Sur la Terre des Dinosaures, émission de la BBC, 1999
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