mardi 31 mars 2009
Les vrais raptors ! (Jonathan)
Nous voici à notre cinquième jour d’aventure sur Isla Sorna, le premier parc à dinosaures de l’histoire. Les découvertes de ce jour étaient clairement au dessus de nos espérances, pour preuve : une rencontre avec les désormais mythiques raptors ! Ce matin, le groupe de journalistes et scientifiques dont nous faisons partie, embarque dans un des véhicules prévus pour emmener les visiteurs à la rencontre de ces animaux qui n’avaient pas foulé le sol terrestre depuis près de 65 millions d’années. Aujourd'hui, la première chose qui nous frappe est la beauté du lieu : le paysage est vallonné, et surtout très boisé. La forêt est formée essentiellement de la végétation reconstituée du jurassique : conifères et fougères y sont prédominants. Elle est luxuriante, omniprésente, mais espacée, laissant un chemin bien plus large qu’il ne le faut à notre véhicule, mais aussi aux gigantesques brachiosaures. Ceux-ci sont la première surprise de la journée, et produisent un immense effet dans le véhicule de visite : Ce sont les plus grands animaux que la terre ait connu! Les estimations des spécialistes à leur sujet concernant leur taille sont confirmées : ces monstres mesures plus de 25 mètres de haut, et atteignent sans peine les hautes branches des immenses conifères du jurassique, profitant ainsi des jeunes pousses tendres. Brachiosaurus semble plutôt pacifique au premier abord, il voyage en troupeaux, comme nous l’avaient laissé entendre les fossiles de plusieurs spécimens retrouvés au même
ces monstres mesures plus de 25 mètres de haut
endroit, et sont accompagnés par leur petits. Un de ceux-ci se régale de quelques basses pousses en marge du groupe, ce qui nous laisse l’audace de nous rapprocher du petit qui mesure déjà 7 à 8 mètres ! Le brachiosaure saisit les jeunes pousses au moyen de sa gueule, pousses qui s’apparentent plus à des branches à notre échelle humaine, mais qui lui permettront d’atteindre les cinquante tonnes qu’il pèsera adulte, si les dangers de ce nouveau monde le laissent sain et sauf. Et c’est justement un de ces « dangers » qui crée la deuxième surprise de la journée. Pour être plus précis, nous devrions dire les dangers. En effet, tout un groupe de dromaeosauridés (famille du velociraptor) s’est posté en observation tout autour du jeune brachiosaure, à son insu, à la notre, et à celle de ces confrères, trop éloignés. Nous nous trouvons en pleine scène de chasse des véritables raptors, les Deinonychus (« griffes terribles »). J’écris « véritable » car leurs caractéristiques « sociales » et physiques s’apparentent plus à la légende construite autour des raptors dans la fiction de Spielberg. En effet, par rapport aux vélociraptors que nous avons pu découvrir en vidéo avant notre arrivée sur l’île, Deinonychus semble un géant, dépassant ce dernier de plus d’un mètre. Au niveau
Par rapport à velociraptor, Deinonychus semble un géant
« social », Deinonychus chassent en plus grand nombre que Velociraptor, qui se résout à chasser à deux ou trois au maximum. La principale différence avec ce qui nous est donné à voir dans Jurassic Park, c’est que ces raptors portent des plumes, sur tout le corps, à l’exception de la tête et des extrémités des membres qui sont couverts d’écailles. Au niveau de la couleur, les chasseurs sont sobres. Ils sont rayés, et leur couleur s’apparente à celle d’un moineau. Du côté taille, c’est très proche de l’image de Jurassic Park, et la forme également, si ce n’est le crâne, un peu plus haut et un peu plus court que dans le film. Leurs griffes sont momentanément difficilement observables, ceux-ci se cachant dans les fourrés épais de cette forêt primitive. Cela fait vingt minutes que nous les observons. Le brachiosaure n’a toujours pas remarqué leur présence, et la principale question de mes voisins de siège est : comment de si petits dinosaures osent s’attaquer à si gros ? La réponse ne tarde pas à venir. Ces socio-prédateurs communiquent à l’aide de vives mimiques de la tête (les mêmes que les oiseaux) et décident de partir à l’assaut. Deux des raptors chargent frontalement le pauvre herbivore, pendant que les autres maintiennent leur position. Ils guident leurs rapides changements de direction à l’aide de leurs membres antérieurs ailés, et courrent tête baissée vers la proie. Ce qui m’étonne c’est leur vitesse. Ils courent à une vitesse estimée à 40 km/h, ce qui est rapide
Les Raptors courent trois fois moins vite que le guépard
pour une bête de deux mètres de haut, mais quand même lent en comparaison aux prédateurs africains actuels tels que les guépards, qui avoisinent les 110km/h ! Brachiosaurus s’aperçoit enfin qu’il est chassé. Il rebrousse chemin et se hâte en direction de ses confrères déjà passablement éloignés. Ce changement de direction était cependant prévu par ces chasseurs, aux capacités intellectuelles nettement supérieures à la moyenne de cette époque, qui se sont postés en embuscade sur le chemin de la proie paniquée. Les deux poursuiveurs ralentissent déjà l’allure, et la proie arrive au barrage, qu’elle n’a pas encore aperçu. Les raptors bondissent. Ils bondissent avec agilité, grâce à leur queue, qui en balancier leur confère l’équilibre nécessaire à un bond de cette envergure, et ils bondissent haut, près de 2 mètres, et atteignent les épaules et les flancs de Brachiosaurus. Nous apercevons pour la première fois leurs célèbres griffes en forme de faucilles. Lors du saut, les raptors progressent leurs quatre membres vers l’avant et, une fois la proie atteinte, plantent toutes leurs griffes dans celle-ci, particulièrement celle de leur premier doigt qui mesure prés de 20 cm de long, qu’ils enfoncent dans la chair du brachiosaure, et qui leur permettent de rester accrochés sur les flancs de la victime, et leur procurent une position stable pour lacérer la victime à l’aide de leurs petites dents, recourbées et acérées telles des lames de rasoir. Deux des tentatives des Deinonychus réussissent, et la troisième échoue, et le raptor retombe lourdement sur le sol.
Deux des tentatives des Deinonychus réussissent, et la troisième échoue, et le raptor retombe lourdement sur le sol.
Les deux autres demeurent accrochés sur la proie et lui infligent tour à tour des blessures de plus en plus graves, la ralentissant progressivement, jusqu’à l’immobiliser. Les retardataires rejoignent l’action et achèvent le brachiosaure en le touchant mortellement au cou. Les raptors débutent alors le repas, qui nous épate là encore par leur organisation sociale : une hiérarchie très claire établie au sein du groupe définit l’ordre des préséances. Ainsi les adultes dominants passent à table avant les jeunes, qui se contenteront des restes, plus que suffisants, vue la taille du butin.La troisième surprise de la journée fut le plus célèbre des dinosaures, Tyrannosaure. Au grand dam des raptors qui n’ont pas terminé leur repas, ce charognard attiré par l’odeur de la fraîche carcasse du brachiosaure a décidé de venir jouer les trouble-fêtes au festin des dromaeosaures. Cela nous laisse suggérer que l’hypothèse des spécialistes quand à la technique d’alimentation du tyrannosaure était bel et bien pertinente. En effet, depuis quelques années l’hypothèse courait, que le tyrannosaure était un gigantesque charognard, au sens olfactif surdéveloppé, qui dérobait les butins des bons chasseurs tels que les Deinonychus, ou alors se contentait d’animaux morts, victimes de la vieillesse, de la maladie, ou intoxiqués par la forte teneur en composés sulfureux de l’atmosphère à cette époque. Cette hypothèse semble aujourd’hui bien vérifiée. Tyrannosaurus n’est guère impressionné par les raptors, alors que ceux-ci, à son approche, abandonnent immédiatement la carcasse. Etonnant pour des chasseurs qui viennent de s’en prendre à un Brachiosaure ! Mais les raptors ne sont pas bêtes, et savent que leurs chances face au tyrannosaure sont nulles : T-Rex est un aussi prédateur, il est très haut sur pattes, à une mâchoire surpuissante, se déplace plutôt vite, et cette boule de muscles faite pour broyer des os et arracher la chaire, est 75 fois plus lourde qu’un Deinonychus. Cela équivaut à un lion, qui rafle la proie d’un chat ! Aucune chance pour nos astucieux chasseurs, qui restent sur leur faim, et s’en vont le ventre à moitié vide.
Tyrannosaure est proche de l’image de la fiction de Spielberg
Tyrannosaure débute son repas en arrachant d’immenses morceaux, à la proie, désormais sienne. Par bouchée, ce monstre avale près de 80 kilos de chair fraîche. Au niveau physique, Tyrannosaure est proche de l’image de la fiction de Spielberg: immense, haut sur pattes, comme déjà souligné, sa peau, contrairement à celle des dromaesauridés, est dépourvue de plumes, mais recouvertes d’épaisses écailles, ses bras atrophiés ne lui servent à rien, et il est surtout solitaire. Là où les différences apparaissent entre la fiction et la réalité, c’est au niveau des capacités sensorielles du T-Rex, et de ses qualités de chasseurs, amplement vantées dans le film : T-Rex n’a pas de vision basée sur le mouvement. Il n’a pas remarqué nos mouvements à l’intérieur du véhicule, aussi nombreux soient-ils. Par contre, son odorat est très développé : un relevé aérien le situait à plus de 15km de notre véhicule, au moment ou les Deinonychus achevaient leur proie. T-Rex a donc senti le cadavre, et s’est mis rapidement en route vers nous, à une vitesse d’environ 23km/h ! Ce qui n’a laissé aux raptors que 40 minutes pour apprécier leur festin ! Tyrannosaure n’est donc pas un chasseur. Comme nous pouvons en témoigner, il repère grâce à son formidable odorat, des carcasses d’animaux, ceci à des distances phénoménales, et profite de sa taille énorme pour dissuader d’éventuels trouble-faites à son programme. C’est probablement le plus grand charognard que la Terre ait connu !Enfin, après plus de quatre heures d’observation, nous nous résignons à retourner sur la côte, afin de rejoindre le bateau au large.
jeudi 26 mars 2009
Descriptif de l'équipe (Adrien)
Le voyage sur Isla Sorna de Jurassic Park étant dangereux et coûteux, le grand public y est interdit, pourtant quelques privilégiés pourront y mettre les pieds et passer plusieurs jours sur cette véritable île à dinosaures ! Après plusieurs mois de préparation et de sélection, un groupe d'une cinquantaine de personnes est formé, divisé en plusieurs équipes d’exploration Cette équipe est composée de 6 personnes, chacune ayant un domaine phare comme la paléontologie, la conduite de véhicule blindé ou encore le journalisme.
Le garde faune est âgé de 40 ans et a déjà beaucoup d’expériences dans le domaine, car il exerce ce métier depuis plus de vingt ans et a fait des études en zoologie. Il vient du Canada et me semble sympathique mais je n’ai pas encore beaucoup entendu sa voix rauque, car il est très discret. Il me paraît aussi très attentif et bienveillant ce qui fait de lui un compagnon de voyage idéal.
Une autre personne se dirige vers moi, avec une casquette Pirelli sur un crâne chauve et des jeans troués, je reconnais cette personne : c’est le chauffeur. C’est lui qui nous emmènera, chaque jour, aux différents endroits de l’île. Vu la dangerosité des bêtes de l’île et l’inexistence de routes, nous bénéficierons d’un véhicule blindé de plusieurs tonnes pour nous déplacer. Notre véhicule a un blindage de 7mm ainsi qu’une armature externe faite de grosses barres en acier protégeant les portes, les fenêtres et le moteur. Il est donc impossible ou presque, qu’un tyrannosaure puisse nous piétiner ou que quelque mauvaise surprise nous arriver.
Le cuisinier vient maintenant vers moi et me tend la main. Il s’appelle Robbie et a une grosse bedaine. Ses cheveux sont marron et son visage bien rond. Il est célibataire et habite à Auxerres dans un petit appartement. Avant de se retrouver cuisinier de notre groupe d’explorateurs, il était chef cuisiner sur un bateau de croisière en Méditerranée. Sa tâche sera de nous faire, non pas des festins, mais une cuisine simple afin de pouvoir mener à bien notre expédition avec un minimum de confort !
John est aussi un journaliste européen et travaille pour « Le Monde ». Son cursus en ferait saliver plus d’un : une fois le bac en poche au Collège du Sud dans le canton de Fribourg en Suisse, il a fait ses études à la célèbre École des hautes études en sciences de l’information à Rennes. Pendant quelques années, il a voyagé énormément c’est pourquoi il est quadrilingue. Il est sinon particulièrement intéressé par l’art non figuratif, c’est pourquoi ses deux écrits majeurs sont relatifs à ce sujet. C’est une personne que je ne connais pas encore très bien comme tous mes compagnons d’exploration. C’est la personne avec laquelle j’ai le plus parlé car malgré une certaine timidité, il était déterminé et très réaliste. C’est avec lui que je vais travailler lors de notre voyage. Notre boulot consistera à faire connaître au grand public cette « première véritable île à dinosaures »

Egalement mandaté pour l’expédition sur Isla Sorna, il y a l’éminent paléontologue Georges Brown. Il fit huit ans d’études à l’université de Denver mais n’a visiblement pas adopté le style américain. Il porte de grosses chaussures, et un sac à dos qui contient un vrai bazar : un carnet et un crayon, un marteau à extrémité pointue, des sacs plastique, des petites boîtes et de vieilles lunettes à soleil. Il a une barbe pas très soignée, mais peu importe, il n’a pas été embauché pour nous faire conférence sur la mode au Colorado, mais pour partager son savoir et éclaircir les mystères de la paléontologie, une science qui pose à l’heure actuelle encore beaucoup de questions. Monsieur Brown travail pour le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique).
Pour clore cette liste de privilégiés, je me permets de me présenter moi-même. J’ai vingt-huit ans et je viens de Falun en Suède. Après avoir terminé le gymnase, je suis parti aux Etats-Unis pour y étudier le journalisme à l’université de Cambridge. Lors de cette excursion dans ce parc à dinosaures, je travaillerai en collaboration avec John, l’autre journaliste de ce périple unique en son genre ! Voilà, je crois avoir fait le tour des privilégiés qui iront sous peu sur cette île fantastique où vivent de nombreux dinosaures.
Stegoceras (Jonathan)

Article d'intro
Mais avant de vivre ce fabuleux périple, nous vous invitons à parcourir l’interview du cerveau et père de l’île, Hansjörg Vanderham.
Nous sommes une cinquantaine de personnes sur le pont du navire, qui nous sert de moyen de transport jusqu’à l’île, mais aussi de base pendant notre séjour sur le parc. Après notre premier repas de l’aventure, nous profitons de l’attente du dessert pour échanger quelques mots avec M. Vanderham, qui nous permettent de nous introduire efficacement dans le concept d’Isla Sorna.
Reporter au Jurassique : « Le nom Isla Sorna est en référence à la célèbre trilogie de Spielberg, « Jurassic Park ». Vous êtes-vous réellement inspiré de la fiction pour créer votre parc à dinosaures ? »
Hansjörg Vanderham : « En fait mon île a de point commun avec Isla Sorna que son nom, qui pour moi est une sorte d’hommage au roman de Michael Crichton qui en premier a eu l’idée d’une telle aventure. De plus, je n’aime pas trop qualifier Isla Sorna de « parc ». En effet, ce que j’ai voulu faire avec cette île est simplement de concrétiser les dinosaures afin de pouvoir mettre à disposition aux scientifiques du monde entier une réserve naturelle unique en son genre, prouesse biologique et technologique. Mon but est donc bien éloigné de celui de John Hammonds dans « Jurassic Park » qui lui voulait créer un « parc » de divertissements ouvert à tous. »
RAJ : « Comment avez-vous obtenu les fonds pour vos recherches ainsi que pour obtenir le territoire nécessaire à votre réserve de dinosaures ? »
HV : « Il y a cinq ans, lorsqu’a débuté le projet d’Isla Sorna, mes recherches scientifiques étaient déjà pas mal abouties et avaient déjà montré plusieurs résultats concrets. Dès lors, il me fut assez aisé de trouver des mécènes qui m’ont généreusement soutenu dans mon aventure. L’obtention du territoire me demanda plus d’efforts, dans la mesure où de nombreux gouvernements avaient mis en place des règles très strictes au niveau de l’obtention de territoires insulaires par des particuliers et que les clichés de « Jurassic Park » refroidissaient passablement de politiques. C’est finalement avec le gouvernement guyanais que j’ai pu trouver un accord, car d’une part la législation guyanaise est plus souple et d’autre part la Guyane était particulièrement intéressée par les avantages financiers du tourisme scientifique découlant d’Isla Sorna. »
RAJ : « Quelles sont les infrastructures que vous avez mis en place pour le bon fonctionnement de la réserve ? »
HV : Sur l’île à proprement dite, aucunes infrastructures de sécurité ont été mises en place : les dinosaures évoluent en parfaite liberté. Des caméras, antennes radio et des détecteurs en tout genre ont été disposés partout dans l’île afin de faciliter la surveillance et l’approche des animaux. Un petit port pouvant accueillir les navettes du navire a été construit sur la côte ouest de l’île. C’est aussi à cet endroit qu’est disposé le camp de secours si l’accès au navire devait devenir trop périlleux. Un camp est établi chaque jour afin de rassembler le matériel sur l’île et il est protégé par plusieurs gardes-faunes aidés par l’épandage d’une urine synthétique de super-prédateur tout autour. »
RAJ : « Comment estimez-vous la viabilité de votre réserve à long terme ? »
HV : « C’est une très bonne question. A priori, j’estime la durée de vie de la flore à moins de dix ans. Elles sont les premières à souffrir des différences chimiques de l’atmosphère actuelle par rapport à leur atmosphère originelle. Afin d’augmenter leur durée de vie, nous aurons recourt aux chemtrails et des remplacements seront certainement nécessaires. Pour les animaux, il est difficile de se prononcer déjà maintenant mais il est probable qu’ils souffriront aussi des différences climatiques entre leur époque et la nôtre. Une équipe scientifique est en plaine recherche pour trouver une manipulation génétique qui les rendrait résistant à ces différences. Sur ce, je me permets de prendre congé de vous, d’autres journalistes m’attendent également. Merci de votre intérêt pour Isla Sorna. »
Reporter au Jurassique ©
jeudi 5 mars 2009
Brèves (Adrien)

Un Tyrannosaure attaque un Spinosaure.
Hier, mercredi 25 septembre un Tyrannosaure a sauvagement attaqué un Spinosaure alors que celui-ci avait uriné sur son territoire. Le combat fut de courte durée mais les séquelles lourdes pour le Spinosaure qui fut contraint de fuir après l’assaut musclé du roi des dinosaures.
Isla Sorna express :
Repos mortel pour un Ptérosaure
Alors qu’un Ptérosaure se reposait sur un tronc à la dérive jeudi 26 septembre, un Plésiosaure affamé à abruptement mis fin à la sieste du Ptérosaure en lui arrachant une aile au premier coup de gueule avant de l’engloutir complètement, profitant de son incapacité au vol.
Isla Sorna express :
Combat mortel pour deux Allosaures
Lundi 23 septembre, un combat entre deux Allosaures s’est soldé par la mort de l’un d’entre eux après trente minutes de combat. Les deux mâles se battaient vraisemblablement pour une charogne d’Iguanodon.

Isla Sorna express :
Un Triceratops charge un bus de journalistes
Mercredi 25 septembre, sur Isla Sorna, un Triceratops a chargé un bus de journalistes qui se rendaient en exploration sur la célèbre île aux dinosaures. La charge a heureusement été sans gravité pour les passagers, celui-ci étant spécialement équipé pour résister aux charges des animaux de la réserve.
Article (Adrien)

Bref, ne nous attardons pas sur notre nuit passée mais plutôt sur notre longue journée à venir ! Le ciel est plutôt couvert aujourd’hui, et la température est plus agréable que les jours précédents, mais il fait toujours humide ce qui est assez pénible pour John et moi, deux journalistes plutôt habitués à la bise et au brouillard européens. Le petit déjeuner terminé, nous prenons contact avec nos collègues restés au froid afin d’obtenir des infos météo et d’éviter d’avoir à affronter la pluie en plus des dinosaures ! Notre temps sur Isla Sorna étant compté, les informations sont brèves et précises : « Ce matin, ciel changeant avec de fréquents bancs nuageux au nord de l’île. Cet après-midi, temps de plus en plus couvert avec l’arrivée de fréquentes précipitations en fin de journée déjà. Le vent sera fort à tempétueux en soirée. » Nous décidons de partir rapidement pour revenir avant la pluie. Nous emmenons avec nous juste le nécessaire et prenons la route, conduits par notre chauffeur. Vu le mauvais temps annoncé, nous nous dirigeons vers le sud de l’île où nous espérons un brin de soleil.
À la vue de la côte nous descendons de notre véhicule et partons à l’aventure comme les deux derniers jours. Après s’être approché encore un peu plus de la rive, nous commençons à suivre des traces de dinosaures, ce qui nous fait office de chemin. Nous prenons la peine de procéder à quelques mesures car il n’y en a non seulement une visible, mais plusieurs. Plusieurs traces se succédant d’un même animal sont communément appelées dans le jargon de la paléontologie « piste ». Qu’elles soient du même animal est une chance pour nous, car nous pourrons ainsi calculer ce soir à l’abri, grâce à certaines règles, son poids, sa vitesse et même sa grandeur. Avoir de belles traces de dinosaures à découvert est une première que nous apprécions car, le travail de notre paléontologue est ainsi grandement facilité : ni décapage à la machine, ni grattage des bouts de fossiles à l’aide d’un pinceau, travail qu’il n’apprécie guère. Après quelques minutes consacrées aux diverses mesures qui nous serviront plus tard, nous nous faufilons jusque sur la rive de sable et de gros galets.
Nous apercevons une « bande » de ptérosaures mâles qui sont apparemment en train de séduire des femelles qui volent au dessus d’eux. Les mâles produisent d’assourdissants claquements avec leur bec créant de la sorte une étrange mélodie qui berce la plage. Leur crête est sublime mais nous ne savons pas exactement son rôle chez ces reptiles volants, soit elle sert de parure lors de la parade nuptiale soit elle a une utilité lors du vol, en tant que gouvernail ou stabilisateur. La seule chose dont nous sommes certains maintenant

Justifications scientifiques :
Procompsognathus :
http://www.dinosaures-web.com/index.php?page=fiche.php&fiche=98&onglet=desc
Ptérosaures :
Crête sur la tête : « encyclopédie des dinosaures »
Déplacement au sol: http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p19980702/articles/a26907-.html
Article (Adrien)
Dimanche 22 septembre 2019-Contraints de rester sur l’île pour passer la nuit à cause du mauvais temps de la veille, nous voilà en train de prendre notre petit déjeuner sur terre ferme et de planifier notre excursion afin de pouvoir admirer d’autres espèces que la veille. Nous décidons, pour aujourd’hui, d’aller faire un tour au centre de l’île où la forêt est la plus dense. C’est alors que la table où sont posées nos tasses de café se met à trembler.

Nous nous précipitons, sortons de notre abri et sommes stupéfaits de voir qu’un troupeau de sauropodes n’est pas loin de nous ! Ce sont des Brachiosaures, les bêtes considérées comme les plus grands animaux terrestres de l’époque. Ils ont un corps immense, une petite tête, un très long cou et une longue queue. Nous les observons se déplacer lentement en troupeau, les adultes protégeant ainsi les plus jeunes des grands prédateurs théropodes. Certains s’arrêtent pour brouter des fougères ou des pousses de conifères qui sont facilement atteignables grâce à la longueur de leur cou. Puis en défilant devant nous, ils continuent leur chemin parcourant de grandes étendues à la recherche d’autres nutriments. Après cela, nous rentrons dans notre abri, finissons notre petit déjeuner et préparons les vêtements, les caméras et la nourriture dont nous aurons besoin pour l’excursion.
Nous nous rendons au véhicule blindé et pendant que nous nous dirigeons au cœur de l’île, faisons un dernier briefing pour nous assurer du bon déroulement de notre expédition. Sur notre route, nous croisons un Stégosaure avec ses deux magnifiques rangées de grandes plaques osseuses sur son dos et sa queue munie de deux paires de pointes : une arme défensive très efficace pour éloigner les gros prédateurs.
Nous arrivons enfin à la lisière de la forêt et laissons là notre véhicule. Nous commençons à pénétrer dans l’épaisse forêt d’Isla Sorna. Nous essayons de nous frayer un chemin au milieu de cette jungle très touffue où règnent des fougères, des conifères et des cycadales. Nous admirons cette végétation riche et spéciale et profitons de faire quelques photos. Nous marchons ainsi plusieurs heures et comme il commence à faire sombre, nous rentrons au véhicule, puis roulons jusqu’à la côte pour rejoindre notre navire. Nous retournerons demain à cet endroit où nous avons trouvé une zone humide couverte de mousse qui doit sûrement être propice aux jeunes herbivores de l’île.
Entrefilets : « Ce sont des Brachiosaures, les plus grands animaux terrestres de l’époque. »
Lundi 23 septembre 2019- Comme prévu au programme de la journée, nous retournons au même endroit que la veille pour continuer nos observations et, arrivés à la zone humide, nous stoppons et nous nous asseyons sur ce tapis de végétation! A ce moment-là, qu

Et voilà qu’un Ankylosaure arrive à son tour aux abords de cette zone humide. Il est de taille moyenne mais ses grandes plaques osseuses sur le dos sont effrayantes. Avec des petites dents aplaties, l’Ankylosaure a, lui aussi, un régime végétarien. Il se déplace parmi les petits Diplodocus, pousse quelques cris et commence à manger. Nous restons à admirer ce spectacle quelques instants et continuons notre chemin au cœur de la forêt. Après quelques minutes de marche nous arrivons devant un cadavre de bébé Diplodocus gisant au sol avec trois marques de griffes sur le ventre. Cela ne fait aucun doute, ce petit a été tué par des Raptors grâce à leurs énormes et redoutables griffes. Nous pouvons d’ailleurs encore observer des traces laissées par ceux-ci sur ce sol humide et mou.
Nous reprenons la route et entendons soudainement un cri : il nous semble que c’est celui d’un carnivore ! Aurons-nous la chance d’apercevoir, pour la première fois de notre séjour sur cette île splendide, une bête gigantesque et carnivore comme un Tyrannosaure ou un Spinosaure ? Sans plus attendre, nous nous mettons à l’abri derrière une vieille souche pourrie et attendons que le théropode surgisse…Un quart d’heure passe et, toujours rien. Nous nous découvrons et continuons notre chemin en restant sur nos gardes. Une immense empreinte a été laissée sur le sol par le gros théropode dont nous avons entendu le cri, quelle aubaine ! Nous prenons les mesures et sommes ébahis de savoir que seulement quelques mètres nous séparaient d’un gros théropode carnivore.
Nous nous relevons et entendons à nouveau un cri. Nous grimpons en vitesse sur un arbre et voyons cette fois-ci arriver ce que l’on espérait tant : un Spinosaure. Il est énorme et son museau est, contrairement à ce qu’on voit dans la série, bien plus allongé, bas et étroit. Le deuxième élément sur lequel notre attention se porte est la petite corne qui se trouve sur sa tête et que les cinéastes de Jurassique Parc n’ont étrangement pas reproduite. Puis, pendant qu’il pousse d’effroyables cris au milieu de cette forêt, ce qui rend l’atmosphère en

Une fois de plus, nous ne sommes pas déçus de la scène qui s’est offerte à nous, redescendons de notre arbre et décrétons qu’il serait sage et raisonnable de rentrer à la base et c’est ce que nous faisons. Nous consultons notre carte ainsi que notre boussole, tirons une ligne droite à travers la forêt bien touffue et nous voilà de retour à la lisière où notre véhicule et notre chauffeur nous attendent. Nous roulons plusieurs dizaines de kilomètres sous un soleil radieux et passons devant un grand troupeau de Parasaurolophus, de gros herbivores paisibles avec leur sorte de tube osseux sur la tête. Belle image de tranquillité en contraste parfait avec le spectacle du gros carnivore de ce matin ! La nuit commence à tomber sur Isla Sorna et nous arrivons bientôt aux embarcations. Un souper rudimentaire nous attend après cette journée riche en émotions. Nous échangeons encore quelques mots sur cette excursion réussie et, la fatigue se faisant sentir, nous nous enfilons bien profondément dans nos sacs de couchage.
Entrefilets :
« Nous entendons soudainement un énorme cri. »
« C’est en totale rupture avec l’image du film (où un Sipnosaure tord le cou à un Tyrannosaure). »
Brachiosaures :
Les plus grands, se déplacent en troupeau : cf. « Sur la terre des dinosaures »
Longue queue, cou, etc : cf. « encyclopédie des dinosaures » http://membres.lycos.fr/carlpatry/BRACHIOS.HTM
Diplodocus :
Bébés dans forêt: cf. « Sur la terre des dinosaures »
Ankylosaure :
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761559382/ankylosaure.html
http://dinosaureplanto.online.fr/dinos_especes_herb.htm
http://dinonews.net/wiki/index.php?title=La_v%C3%A9rit%C3%A9_sur_Spinosaurus
http://dinonews.net/index/spinosaurus.php
cf. « Sur la terre des dinosaures »
cf. « encyclopédie des dinosaures »
Parasaurolophus :
http://dinonews.net/index/parasaurolophus.php
Article (Adrien)
Et si les dinosaures volaient !
Ils dominèrent les airs pendant le Mésozoïque et ce ne sont ni des dinosaures, ni des oiseaux ; telles sont quelques caractéristiques de ces reptiles volants groupés sous le nom de ptérosaures. Comme de nos jours, le ciel était, au temps des dinosaures, peuplé de curieuses bêtes volantes. Ce furent sans doute les plus grands animaux qui aient jamais volé et c’est vraisemblablement la raison pour laquelle ils intéressent tant les paléontologues aujourd’hui. Malgré plusieurs fossiles retrouvés, plusieurs hypothèses quant à leur mode d’envol sont avancées, pourtant le problème reste toujours sans réponse et est vif sujet à controverses : attendaient-ils des courants d’air ascendants ou s’élançaient-ils d’une falaise ? La communauté scientifique ne le sait (toujours) pas…
Pourtant, beaucoup d’autres aspects de ces dragons ailés nous sont connus, alors essayons de faire leur portrait et comparons-les avec ces étranges créatures mises en scène dans un des volets de la fiction de Spielberg, Jurassic Park III.
Dimanche 22 septembre 2019-Après avoir volé plusieurs milliers de miles, voilà que notre avion atterrit sur une petite île verdoyante et peuplée d’étranges créatures, nous voici sur Isla Sorna ! John et moi sortons de l’appareil un peu anxieux et montons dans un véhicule blindé, après l’avoir chargé d’une montagne de bagages qui nous permettront de faire des analyses de terrain, une aubaine pour des paléontologues chevronnés. Puis nous nous dirigeons vers la côte et c’est à ce moment-là qu’une immense coupole de métal se dresse devant nous, c’est alors que John s’écrie : « La volière ! ».
Nous y entrons, grimpons sur un rocher bordant la rive du cours d’eau et un magnifique spectacle s’offre à nous : une dizaine de ptérosaures, des Ptérodactyles, plus précisément de l’espèce des Pteranodons est en train de chasser. Ils sont énormes pour des créatures volantes et leurs ailes sont d’une envergure remarquable.
Le premier aspect qui retient notre attention est que leur long bec étroit n’a pas de dents. Cela nous paraît étrange par rapport au film où on les voit munis de dents et c’est pourquoi nous en avons conclu que le groupe de cinéastes leur a vraisemblablement attribué ces dents bien visibles pour accentuer leur allure effrayante. Mais après une courte réflexion, il nous paraît bien normal qu’ils soient réellement édentés car leur nom « Pteranodon » signifie déjà « avec ailes et sans dents » ! Quelle attraction que de les admirer battre des ailes entre ces falaises érodées. La crête qu’ils portent sur la tête leur confère une apparence encore plus somptueuse.
Puis un second détail nous saute aux yeux. Ces Pteranodons sont pourvus de poils, ce qui confirme notre supposition faite sur la base de certains fossiles que John et moi avons eu le privilège d’examiner à Solnhofen où nous avions pu constater des traces de poils fossilisées. C’est un vrai plaisir de pouvoir voir ces créatures en chair et en os alors que jusque-là, nous n’avons pu les analyser que sur des restes d’ossements ou des empreintes sous forme de fossiles.
Ensuite, je porte mon attention sur leur vol actif et leurs battements d’ail

Les voici maintenant en train d’essayer de pêcher ! Ils remontent le cours d’eau en ratissant le sommet des vagues à l’aide de leur immense bec. Nous sommes surpris de constater que leur technique fonctionne si bien, car en quelques essais les premiers poissons sont déjà hors de l’eau. Toutes nos interrogations quant à leur tactique de chasse sont maintenant en train de s’effacer, ce qui m’enchante tout comme John dont le visage montre une joie non dissimulée. Après avoir attrapé plusieurs poissons, les Pteranodons stockent leurs proies dans une poche située en dessous de leur bec. Il est donc très intéressant de pouvoir dès lors oser affirmer que les pélicans de nos jours n’ont rien inventé, car ils utilisent le même principe que ces reptiles volants qui vécurent au Crétacé, soit 135 millions d’années avant eux ! Je profite de cette scène de pêche pour sortir ma caméra et les filmer. C’est en filmant une de ces créatures que je m’aperçois qu’une nichée de petits Pteranodons piaillent au loin sur un surplomb rocheux. Les plus gros Pteranodons, ceux dont nous supposons qu’ils sont les parents, ramènent les plus petits poissons au nid où quelques petits attendent impatients. On peut les voir ouvrir leur bec vers le ciel en attendant que leurs parents les rassasient. Grâce à cela, nous avons cette fois-ci la possibilité de non plus les voir voler mais se déplacer à terre.
On peut vite apercevoir que leurs déplacements sont assez hésitants et que leurs ailes les gênent au sol. Ils mettent bien quelques minutes pour arriver à proximité des nids où se trouvent leurs petits. Une fois leur poche vide et les bébés rassasiés, les Pteranodons adultes repartent à la chasse les uns après les autres. A la lumière du soleil couchant, nous ne pouvons plus qu’observer difficilement ces étranges et complexes bêtes volantes. Nous arrivons toutefois encore à voir leur petite queue très courte et probablement en train de disparaître Les ptérosaures primitifs possédaient en effet une longue queue renforcée par des tiges osseuses.
Bien que cette scène nous fascine, nous sommes contraints de nous éloigner de la rivière car notre présence a été remarquée par les Pteranodons. Nous préférons quitter les lieu

Entrefilets :
« Une dizaine de ptérosaures est en train de chasser. »
« Ces Pteranodons sont pourvus de poils… »
« Leurs déplacements sont assez hésitants. »
Source de l'image: http://www.dinosauria.com/gallery/joe/quetzalc.jpg et http://images.google.ch/imgres?imgurl=http://www.emerson.k12.nj.us/staff/rmkelly/custom/DinosaurWQ/Images/Pteranodon/pteranodonBOV.jpg&imgrefurl=http://www.emerson.k12.nj.us/staff/rmkelly/custom/DinosaurWQ/pterPix.html&usg=__L3OoQNu0gk33puybv7OO3cUaBAc=&h=308&w=342&sz=11&hl=fr&start=15&um=1&tbnid=9Rsku4uqnA3HBM:&tbnh=108&tbnw=120&prev=/images%3Fq%3Dpteranodon%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26um%3D1
Fossiles de Solnhofen : http://www.dinosoria.com/volant_general.htm
Battements d’ailes répétés/ vol actif : http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0004497 + « Le cervelet et les lobes associés du cerveau sont très développés, témoignant d’une certaine agilité, et renforçant l’hypothèse d’un vol actif » : http://www.dinosoria.com/volant_general.htm + « encyclopédie des dinosaures »+ pourvu d'un grand sternum, d'une ceinture pectorale renforcée et de fortes insertions musculaires sur les os du bras : http://www.universalis.fr/corpus2-encyclopedie/126/EB06390/encyclopedie/PTERANODON.htm
Avec/ sans dents : « encyclopédie des dinosaures » + http://fr.encarta.msn.com/dictionary_2016026513/pt%C3%A9ranodon.html
Poche sous le bec : « encyclopédie des dinosaures » + http://www.dinosoria.com/pteranodon.htm
Maladroit à terre : http://www.dinosoria.com/pteranodon.htm
Poils/sang chaud : « encyclopédie des dinosaures » + « Science & Vie Junior, No 114»
Tactique de pêche : http://lesdinos.free.fr/pteranodon.htm
mercredi 4 mars 2009
Incomparable T-Rex (jonathan)
Samedi 28 septembre 2019-Pour notre septième jour d’aventure sur l’île, nous accompagnons Mark Johnson, garde-faune en chef de l’île, pour un examen du « roi des dinosaures ».
Nous partons de bonne heure le matin en direction d’une clairière en périphérie de l’île, où une femelle Tyrannosaurus a, d’après les caméras infrarouges, une activité intense. L’hypothèse d’une couvaison du géant a été émise par le nouveau garde faune de l’île, Mark Johnson. C’est également lui qui a proposé un contrôle, suivi d’un examen, du dinosaure, qui aura

Source images:
http://files.turbosquid.com/Preview/Content_2007_09_15__21_21_57/trex_render_400x400_01_v2_2.jpg4496b365-fc32-4cf4-a6ad-2c5497c562fdLarge.jpg
Source infos:
L'Encyclopédie des dinosaures et de la vie animale primitive, 2003, de David Lambert, Darren Naish et Elizabeth Wyse, édition Mondo (fiche de lecture à venir) Sur la Terre des Dinosaures, émission de la BBC, 1999
lundi 9 février 2009
Fiche de lecture (Jonathan)

Lors du Crétacé inférieur, une espèce de dromaeosauridés, les Utahraptors semaient la terreur chez les herbivores, en usant de leurs qualités sociales pour chasser en équipe.
Je terminerais ce compte-rendu, en soulignant que les dromaeosauridés présents dans la fiction « Jurassic Park » sont certainement en réalité plus proches des Utahraptors que des Vélociraptors, tels qu’ils sont présentés dans l’œuvre de Spielberg.
lundi 2 février 2009
Fiche de lecture (Adrien)
L’ère des géants :

On y voit une riche variété de différents animaux tels que des Diplodocus, des Allosaures, des Ptérosaures, un Stégosaure ou encore des Brachiosaures. Dans cet épisode, les Brachiosaures sont considérés comme les plus grands animaux terrestres avec leurs 13 mètres de haut. Il est aussi dit que les Diplodocus doivent toujours avoir trois pieds à terre pour supporter leur poids et ne peuvent ainsi pas courir ! Leurs petits trouvent protection dans la forêt, car des prédateurs comme les Allosaures les guettent ! On peut aussi remarquer que certains Ptérosaures s’agrippent sur le dos des Diplodocus pour y trouver leur nourriture.
Les maîtres du ciel :
Dans cet épisode, on suit un Ornithocheirus qui fait un long voyage pour aller se reproduire. Son bec peut se colorer pour la parade nuptiale et ses ailes sont faites de fines membranes de peau allant des doigts allongés des pattes avant aux pattes arrière. Ses ailes sont des entraves à terre et il doit attendre les courants chauds pour l’envol.
Dans cet épisode, des Iguanodons sont aussi présents tout comme des Raptors.
jeudi 29 janvier 2009
Fiche de lecture (Adrien)

LATHIERE Serge, 1999, « Ptérosaures, les ailes de la préhistoire », Science & Vie Junior, No 114, p.66-75
Description :
Cet article de « Science & Vie Junior » traite des ptérosaures en général en y abordant plusieurs thèmes comme leur envol, leurs poils sur le corps, leur nourriture ainsi que leur crête. Il est intéressant de constater que plusieurs hypothèses sont souvent possibles et que les avis scientifiques sont divergents ! Il est aussi bien de remarquer que, comme écrit dans l’article, la couleur des ptérosaures reflètent le choix des artistes et non de la réalité, car les scientifiques n’ont pas de moyen de connaître la couleur exacte de ces animaux disparus.
PS : La parution de cet article est assez vieux, et donc non-actualisé avec les théories actuelles.
Source de l'image: http://www.dinosoria.com/volant_general.htm
dimanche 4 janvier 2009
Fiche de lecture (jonathan)
Descriptif :
Livre traitant de manière très générale toutes les espèces disparues, des premières bactéries aux hominidés, et donnant un aperçu du fonctionnement géologique terrestre. La partie destinée particulièrement aux dinosaures est donc assez courte, mais quelques informations se sont cependant révélées intéressantes : comme par exemple les liens entre les espèces primitives et les espèces modernes, ou l’emplacement primitif des continents (Pangée), sur la morphologie des ptérosaures, ou les périodes détaillées du mésozoïque.Le livre reste malgré ça assez vieux, et comme pour le précédent non-actualisé avec les théories actuelles.

Documents conservés (photocopies) :
-Morphologie des ptérosaures (pp.82-83)
-Liens familiaux entre dinosaures (p.81)
Fiche de lecture (Jonathan)
Descriptif :
Il s’agit d’un livre survolant de manière assez générale le monde des dinosaures. Les informations précises sur une certaine espèce sont rares, mais il offre de bonnes informations, de type plutôt général, sur le mésozoïque (par ex. périodes, âges de certaines populations, embranchement…). A souligner également, le fait que le livre est assez vieux, donc non-actualisé avec les dernières théories des paléontologues.
Ce que je retiendrais du livre, c’est qu’il s’y trouve de précieuses informations au sujet des familles de dinosaures, des périodes de leur présence sur terre, ainsi que sur certaines théories discutées, telles que le système sanguin des dinosaures.
Documents conservés (photocopies) :
-Quelles espèces (végétales+animales), à quel moment et avec qui ? (p.14-15)
-Evolutions des familles de dinosaures au cours des périodes (p.31)
-Taux de présence des espèces animales et végétales au cours des périodes (p.80)
Fiche de lecture (Adrien)
Les ptérosaures, p.94-99 :
Les ptérosaures apparurent au Trias et se retirèrent au Crétacé, c’est pourquoi il y en a de « primitifs » et des « évolués ».
· Ptérosaures primitifs : ce sont de petits animaux volants à sang chaud, leurs ailes sont constituées d’une grande membrane de peau renforcée par du muscle et des fibres, les parties du cerveau qui sont le siège de la vue et du mouvement sont très développées c’est pourquoi les chercheurs pensent qu’ils avaient une très bonne vue et un bon équilibre ! Envergure des ailes : 1.2 à 2.5 mètres.
· Ptérosaures évolués : ils dominent le ciel du Crétacé et sont aussi nommés ptérodactyloïdes, possèdent un bec avec ou sans dents, ont une crête sur le crâne (et même parfois la mâchoire) qui leurs servaient soit comme gouvernail lors du vol soit lors de la parade nuptiale. Envergure des ailes : 7 à 9 mètres.
Les spinosaures, p.114-115 :
Les spinosaures sont de grands théropodes. Ils ont des pieds à quatre doigts dont un n‘atteint pas le sol, des épaules puissantes et des mains à trois doigts, une crête qui culmine au niveau du bassin avec des épines neurales de 1.5 mètre de haut, un museau allongé, bas et étroit et une petite corne sur la tête. Ils sont adaptés pour attraper et manger de gros poissons car ils ont des dents minces et coupantes. Taille : 11 mètres de long
Les tyrannosaures, p.124-125 :
Les tyrannosaures sont les plus féroces des prédateurs, ils comptent parmi les plus gros et terrifiants carnivores du mésozoïque. Ils ont des pattes terminées par trois doigts griffus, deux bras très courts mais très forts et terminés par deux doigts griffus. Ils possèdent une mâchoire dotée de grandes dents presque aussi larges que longues. Taille : 12 mètres de long.
Les sauropodomorphes, p. 148-149-154-155-158-159 :
Une petite tête, des dents adaptées à couper les végétaux, un long cou et un immense corps sont leurs caractéristiques. Il existe deux groupes de sauropodomorphes : les prosauropodes et les sauropodes.
Les sauropodes des membres à cinq doigts (le pouce porte la plus grosse griffe). Les scientifiques pensent que ces animaux me pouvaient pas se dresser sur leurs pattes arrière car ils n’auraient pas réussi à pomper le sang jusqu’à leur cerveau !